Richard Coeur de Lion
Richard
coeur
de
Lion
Richard Ier d’Angleterre était le troisième fils d’Henri II Plantagenêt, roi d’Angleterre, et de la célèbre Aliénor d’Aquitaine. Il naquit à Oxford le 8 Septembre 1157. A cette époque, la plupart des nobles « anglais » étaient en réalité issus du continent. La plus grande partie despossessions des Plantagenêt se trouvait sur le continent, et eux-mêmes étaient une famille d’origine angevine. Les identités nationales que nous connaissons aujourd’hui étaient très floues. On était angevin, gascon, breton, gallois, mais pas anglais ou français, ces notions étant liées à de grands royaumes aux frontières fluctuantes.
Richard fut probablement éduqué dans les cours de Bordeaux et de Poitiers, dans lesdomaines aquitains de sa mère Aliénor. Apprenant l’art de la poésie, de la musique et des lettres, sa langue maternelle était la langue d’oc. Il était également instruit en langue d’oïl, langue de son père, et en latin. Il apprit aussi, comme beaucoup de jeunes nobles au XIIème siècle, le métier des armes, notamment auprès de grands barons fidèles à son père. L’un d’entre eux fut peut-être Guillaume le Maréchal, connu comme le meilleur chevalier de son temps, et précepteur du fils aîné d’Henri II, Henri le Jeune. Richard montra de véritables talents dans le domaine guerrier.
Dès sa jeunesse, il fut ainsi imprégné par la culture chevaleresque récemment apparue qui se répandait dans les domaines Plantagenêt, et notamment en Aquitaine. Richard s’attacha probablement très tôt à cette région, notamment le Poitou, l’Angoumois. Le Limousinconnaissait alors une période faste. L’Eglise, garante d’une certaine unité territoriale, joua un grand rôle dans cet âge d’or limousin, grâce à la présence et l’essor de puissantes abbayes, comme Saint Martial, Solignac ou Grandmont. C’est également dans ces régions que se développa l’art des troubadours, qui exaltait les valeurs chevaleresques naissantes. La vie de Richard fut en grande partie conditionnée par l’héritage de ses parents et ses relations avec des personnages hauts en couleur
Richard n’était pas à l’origine destiné à régner. C’est pourquoi Henri II le désigna comme duc d’Aquitaine en 1168. A Onze ans, il prêta ainsi hommage au roi de France Louis VII pour l’Aquitaine.
Conseillé par sa mère, il s’initia à la politique en tant que puissant seigneur féodal. Sa mère l’incita à entreprendre de nombreux voyages afin de se faire connaître et reconnaître par ses vassaux. A la cour de Poitiers, dirigée par Aliénor, il s’imprégna de la culture raffinée, fondée à la fois sur l’amour courtois et les valeurs chrétiennes, qui y régnait. Il écrivit lui-même un certain nombre de chants. Très tôt, Richard apparut ainsi comme le modèle du chevalier, brave et courtois. Il était donc empreint de cette culture occitane et méridionale, de la seconde moitié du XIIème siècle.Richard connut ses premiers conflits à l’âge de 16 ans, alors qu’il était duc d’Aquitaine. En 1173, il se révolta contre son père Henri II aux côtés de son frère Henri le Jeune. Désigné comme successeur d’Henri II, Henri le Jeune n’avait pourtant reçu aucun fief. Il semble qu’Aliénor ait également comploté pour dresser ses fils contre le roi d’Angleterre. La révolte, malgré le soutien de nombreux seigneurs angevins, poitevins et aquitains, ainsi que celui du roi de France Louis VII, échoua. Les armées rebelles furent toutes repoussées par Henri II, en Normandie, en Aquitaine, et même en Ecosse. La victoire d’Henri II fut totale, Richard et ses frères se réconcilièrent avec leur père et lui jurèrent de nouveau fidélité.
Le roi chargea alors son fils Richard de pacifier les seigneurs rebelles de l’Aquitaine. C’est pourquoi Richard se retourna contre les seigneurs en révolte contre son père, qui l’avaient pourtant soutenu quelques mois auparavant. Il mena des campagnes dans la région toulousaine et en Gascogne, mais aussi dans l’Angoumois et en Limousin. Le Vicomte Adémar, ou Aimar, de Limoges, qui avait été son allié contre son père Henri II, devint désormais un adversaire implacable. Il triompha des barons limousins et angoumois à la bataille de Saint Maigrin en Mai 1175, la première à laquelle il participa.
Il tenta ensuite de pacifier le Limousin et l’Angoumois pour consolider sa victoire. Le vicomte de Limoges et le comte d’Angoulême Guillaume Taillefer furent alors envoyés en Angleterre demander le pardon du roi Henri II à la fin de l’année 1176. Richard alla ensuite en Gascogne et au Pays Basque où il mata des seigneurs brigands qui rançonnaient les pèlerins se rendant à Saint Jacques de Compostelle. Il commit ensuite l’imprudence, peut-être calculée, de débaucher ses mercenaires à Poitiers, lesquels pillèrent et massacrèrent, ravageant ainsi le Limousin. La population excédée fut obligée de lever des « milices de paix » qui exterminèrent les mercenaires à la bataille de Malemort en Avril 1177.
Ce fut durant cette période, après les prises d’Agen et de Castillon en 1175, que Richard montra ses qualités de chef de guerre et de chevalier, recevant son surnom de « cœur de lion », en hommage à son courage mais aussi à sa férocité et peut-être à sa cruauté. Il se tailla tantôt une réputation de chevalier modèle, brave et humble, tantôt une réputation de brutalité. Cet aspect versatile de son caractère lui valut également le surnom de « oc e no », en langue d’oc, c'est-à-dire « oui et non », donné par le chevalier troubadourBertran de Born.
Richard connut ses premiers conflits à l’âge de 16 ans, alors qu’il était duc d’Aquitaine. En 1173, il se révolta contre son père Henri II aux côtés de son frère Henri le Jeune. Désigné comme successeur d’Henri II, Henri le Jeune n’avait pourtant reçu aucun fief. Il semble qu’Aliénor ait également comploté pour dresser ses fils contre le roi d’Angleterre. La révolte, malgré le soutien de nombreux seigneurs angevins, poitevins et aquitains, ainsi que celui du roi de France Louis VII, échoua. Les armées rebelles furent toutes repoussées par Henri II, en Normandie, en Aquitaine, et même en Ecosse. La victoire d’Henri II fut totale, Richard et ses frères se réconcilièrent avec leur père et lui jurèrent de nouveau fidélité.
Le roi chargea alors son fils Richard de pacifier les seigneurs rebelles de l’Aquitaine. C’est pourquoi Richard se retourna contre les seigneurs en révolte contre son père, qui l’avaient pourtant soutenu quelques mois auparavant. Il mena des campagnes dans la région toulousaine et en Gascogne, mais aussi dans l’Angoumois et en Limousin. Le Vicomte Adémar, ou Aimar, de Limoges, qui avait été son allié contre son père Henri II, devint désormais un adversaire implacable. Il triompha des barons limousins et angoumois à la bataille de Saint Maigrin en Mai 1175, la première à laquelle il participa.
Il tenta ensuite de pacifier le Limousin et l’Angoumois pour consolider sa victoire. Le vicomte de Limoges et le comte d’Angoulême Guillaume Taillefer furent alors envoyés en Angleterre demander le pardon du roi Henri II à la fin de l’année 1176. Richard alla ensuite en Gascogne et au Pays Basque où il mata des seigneurs brigands qui rançonnaient les pèlerins se rendant à Saint Jacques de Compostelle. Il commit ensuite l’imprudence, peut-être calculée, de débaucher ses mercenaires à Poitiers, lesquels pillèrent et massacrèrent, ravageant ainsi le Limousin. La population excédée fut obligée de lever des « milices de paix » qui exterminèrent les mercenaires à la bataille de Malemort en Avril 1177.
Ce fut durant cette période, après les prises d’Agen et de Castillon en 1175, que Richard montra ses qualités de chef de guerre et de chevalier, recevant son surnom de « cœur de lion », en hommage à son courage mais aussi à sa férocité et peut-être à sa cruauté. Il se tailla tantôt une réputation de chevalier modèle, brave et humble, tantôt une réputation de brutalité. Cet aspect versatile de son caractère lui valut également le surnom de « oc e no », en langue d’oc, c'est-à-dire « oui et non », donné par le chevalier troubadourBertran de Born.
Richard connut ses premiers conflits à l’âge de 16 ans, alors qu’il était duc d’Aquitaine. En 1173, il se révolta contre son père Henri II aux côtés de son frère Henri le Jeune. Désigné comme successeur d’Henri II, Henri le Jeune n’avait pourtant reçu aucun fief. Il semble qu’Aliénor ait également comploté pour dresser ses fils contre le roi d’Angleterre. La révolte, malgré le soutien de nombreux seigneurs angevins, poitevins et aquitains, ainsi que celui du roi de France Louis VII, échoua. Les armées rebelles furent toutes repoussées par Henri II, en Normandie, en Aquitaine, et même en Ecosse. La victoire d’Henri II fut totale, Richard et ses frères se réconcilièrent avec leur père et lui jurèrent de nouveau fidélité.
Le roi chargea alors son fils Richard de pacifier les seigneurs rebelles de l’Aquitaine. C’est pourquoi Richard se retourna contre les seigneurs en révolte contre son père, qui l’avaient pourtant soutenu quelques mois auparavant. Il mena des campagnes dans la région toulousaine et en Gascogne, mais aussi dans l’Angoumois et en Limousin. Le Vicomte Adémar, ou Aimar, de Limoges, qui avait été son allié contre son père Henri II, devint désormais un adversaire implacable. Il triompha des barons limousins et angoumois à la bataille de Saint Maigrin en Mai 1175, la première à laquelle il participa.
Il tenta ensuite de pacifier le Limousin et l’Angoumois pour consolider sa victoire. Le vicomte de Limoges et le comte d’Angoulême Guillaume Taillefer furent alors envoyés en Angleterre demander le pardon du roi Henri II à la fin de l’année 1176. Richard alla ensuite en Gascogne et au Pays Basque où il mata des seigneurs brigands qui rançonnaient les pèlerins se rendant à Saint Jacques de Compostelle. Il commit ensuite l’imprudence, peut-être calculée, de débaucher ses mercenaires à Poitiers, lesquels pillèrent et massacrèrent, ravageant ainsi le Limousin. La population excédée fut obligée de lever des « milices de paix » qui exterminèrent les mercenaires à la bataille de Malemort en Avril 1177.
Ce fut durant cette période, après les prises d’Agen et de Castillon en 1175, que Richard montra ses qualités de chef de guerre et de chevalier, recevant son surnom de « cœur de lion », en hommage à son courage mais aussi à sa férocité et peut-être à sa cruauté. Il se tailla tantôt une réputation de chevalier modèle, brave et humble, tantôt une réputation de brutalité. Cet aspect versatile de son caractère lui valut également le surnom de « oc e no », en langue d’oc, c'est-à-dire « oui et non », donné par le chevalier troubadourBertran de Born.
Durant les années qui suivirent, Richard participa à de nombreux conflits féodaux dans son domaine d’Aquitaine. Les barons du duché n’eurent de cesse de se révolter, notamment les comtes d’Angoulême et les vicomtes de Limoges. La révolte grondait en Limousin, et Richard, parfois accompagné de son père, dut mener plusieurs campagnes de pacification dans la région.
Henri le Jeune finit par se révolter à nouveau contre son père, rallié par son frère Geoffroy. Ils parvinrent à rallier également les barons rebelles d’Aquitaine et du Poitou. Ils ravagèrent ainsi le Limousin, le Périgord et le Poitou, pillant et commettant de nombreuses exactions. Richard, disposant du renfort de son père, mena une campagne en Limousin et soumit ses vassaux rebelles à nouveau. C’est à ce moment que tout changea pour Richard. Son frère aîné, Henri le Jeune, mourut prématurément en 1183, de maladie. La guerre avec ses frères prit fin et Richard Cœur de Lion se retrouva alors l’héritier du trône d’Angleterre.
Mais son père Henri II se méfiait de Richard et tenta de lui retirer l’Aquitaine afin de la confier à son autre fils Jean qui n’avait reçu aucun fief. Courroucé, Richard reprit à son compte les revendications de son frère défunt et entra en conflit avec Jean, considérant qu’il tenait l’Aquitaine de sa mère et donc que son père n’avait pas de pouvoir sur elle. C’est à ce moment que Richard recruta le capitaine mercenaire Mercadier, qui devint un de ses plus fidèles lieutenants. Richard se démarqua par l’emploi de nombreux mercenaires, ce qui ne fut pas sans conséquences pour les populations locales, tant ces troupes étaient violentes et prédatrices. L’Eglise avait tenté à plusieurs reprises de limiter les déprédations de ces bandes de mercenaires, tout comme l’usage de l’arbalète, arme meurtrière également affectionnée par Richard Coeur de lion.
Ce fut à ce moment que le roi de France,Philippe Auguste, récemment couronné, s’impliqua dans le conflit à l’intérieur de la famille Plantagenêt. Il appliqua une stratégie de division, soutenant un camp et un autre, affaiblissant ainsi ses dangereux rivaux.
Dans ce contexte Geoffroy se mit à revendiquer l’Anjou en plus de la Bretagne (carte) dont il était duc par mariage. Soutenu par Philippe Auguste, il se réfugia à la cour de France. Il se lia d’amitié avec le roi aux fleurs de lys mais mourut piétiné par des chevaux lors d’un tournoi en 1186. Philippe Auguste commença alors à attaquer la Normandie et le Berry. Il prit comme prétexte le fait qu’Aélis, sa sœur, aurait du être mariée à l’un des fils d’Henri II depuis longtemps. Le roi d’Angleterre avait laissé trainer l’affaire tout en conservant la dot. Il semble en réalité qu’Henri II avait fait de la jeune Aélis sa concubine. Seule la perspective d’un départ en Croisade, après l’annonce de la prise de Jérusalem par les musulmans, imposa la paix entre les deux souverains.
Mais la Croisade tarda à s’organiser, et de nouvelles révoltes eurent lieues en Aquitaine. Richard fut obligé d’aller rétablir l’ordre. A cette occasion, il entra en conflit avec Raymond de Toulouse et alla assiéger ses châteaux dans le Quercy. Philippe Auguste, suzerain du comte de Toulouse, prit le parti de son vassal et le conflit entre le Capétien et les Plantagenêt menaçait de reprendre.
C’est Richard qui servit d’intermédiaire pour garantir la paix. En lui laissant entendre qu’Henri II ne comptait pas le laisser lui succéder, Philippe Auguste le rallia à sa cause, et ils s’allièrent contre le roi d’Angleterre. Ils menèrent des campagnes victorieuses en Normandie et dans le Berry. La défaite d’Henri II semblait inéluctable, et il s’enfuit vers son château de Chinon, poursuivis par Richard et ses chevaliers. Guillaume le Maréchal, chevalier éternellement loyal au vieux roi, protégea la fuite de celui-ci en abattant le cheval de Richard. Quelques mois plus tard, Henri II mourut.
C’est ainsi que le 3 Septembre 1189, Richard Cœur de Lion monta sur le trône d’Angleterre. Il fut couronné lors d’une grande cérémonie à Westminster. Son couronnement fut marqué par la ferveur religieuse qui embrasait l’Europe à ce moment, et les préparatifs de départ en croisade se multiplièrent. Ses frères morts, excepté Jean, il hérita de l’ensemble des domaines de son père, à savoir l’Angleterre, le duché de Normandie, le comté d’Anjou, le comté de Poitiers, le duché d’Aquitaine. La Bretagne, dont le duc était Arthur, son neveu, fils de Geoffroy, lui était également fidèle. Grâce aux actions diplomatiques d’Aliénor d’Aquitaine, les barons fidèles au roi défunt se rallièrent également à Richard. Celui-ci vit ainsi son pouvoir être quasiment incontesté dans tous les domaines Plantagenêt, excepté dans le Limousin et en Angoumois.
La mort de Richard Cœur de Lion est un évènement relativement mystérieux. Les textes sont souvent contradictoires sur les circonstances, l’auteur, et parfois le lieu de la mort du roi. En recoupant plusieurs chroniques de l’époque, les historiens ont pu retracer avec une certaine précision les derniers instants de Richard Cœur de Lion. Le vicomte de Limogesn’avait pas cessé d’attiser la révolte contre Richard, alors que sa seigneurie, la Vicomté de Limoges, faisait partie de l’Aquitaine, domaine Plantagenêt. En 1198, le vicomte se rebella à nouveau contre Richard. Il est également question d’un trésor, qu’il aurait trouvé et dont il aurait refusé de faire bénéficier le roi d’Angleterre. Cette légende montre que dès le Moyen Age, le mythe s’était emparé du personnage
Courroucé, Richard Cœur de lion leva une armée pour aller mater la rébellion de son vassal. Il vint donc en Périgord, puis en Limousin, dans le Sud-ouest de l’actuelle Haute-Vienne. Là, il assiégea les forteresses du vicomte et de ses vassaux. A Châlus se trouvait une place forte appartenant aux vicomtes, le château de Châlus Chabrol. Mercadier, fidèle capitaine de Richard depuis plus de quinze ans, vint y mettre le siège. Richard l’y rejoint en Mars 1199.
Le soir du 3 Mars, après avoir diné, Richard sortit inspecter les défenses du château et les travaux de siège de ses hommes. Le château de Châlus Chabrol devait être alors très différent des ruines que l’on peut voir aujourd’hui. Construit au XIème et peut-être remanié au XIIème siècle, il comportait probablement une enceinte et plusieurs tours. Les ruines visibles de nos jours remontent surtout à la seconde moitié du XIIIème siècle, sauf pour la chapelle qui date du XIème siècle et devait donc déjà se trouver là lorsque le château fut assiégé par l’armée de Richard Cœur de Lion.
Ce jour du 3 Mars, un arbalétrier, vraisemblablement un chevalier limousin du nom de Pierre Basile, le prit pour cible, se défendant lui-même des tirs des soldats de Richard, apparemment à l’aide d’une poêle à frire selon certains textes. Le carreau atteignit le roi d’Angleterre à l’épaule. On ignore ou se tenait exactement le roi, et d’où fut tiré le projectile, probablement d’une tour ou d’une section de l’enceinte qui n’existe plus.
La pointe du projectile s’était enfoncée profondément dans l’épaule du roi. Richard, d’un fort tempérament et peu soucieux de sa sécurité, tenta apparemment de retirer lui-même le carreau de son épaule, le brisant et laissant la pointe dans la plaie. Blessé, il souffrit le martyr pendant des jours. Les chirurgiens, aux talents limités à cette époque, ne purent empêcher la plaie de s’infecter. La gangrène se déclara et le roi mourut le 9 Avril 1199, aux côtés de sa mère, Aliénor d’Aquitaine. Il fut enseveli à l’abbaye de Fontevraud, près de son père, alors que son cœur était envoyé à Rouen et ses entrailles dans la chapelle du château de Châlus Chabrol, qui fut finalement pris par Mercadier juste après que le roi ait été touché.
Cette mort pourtant peu glorieuse en comparaison des évènements auxquels Richard Cœur de Lion prit part, est auréolée de mystère. Plusieurs versions en furent données dès le Moyen Age et certains points demeurent mystérieux. Le récit de la poêle à frire, du trésor caché, de Richard arrachant rageusement le carreau de son épaule, font vraisemblablement partie du domaine de la légende. Aujourd’hui encore, on pense qu’une pierre se situant à plusieurs centaines de mètres du château marque l’endroit où Richard fut touché. Malgré l’invraisemblance de cette légende, à la fin de la Première Guerre mondiale, un régiment de soldats américains aurait dynamité la pierre pour en emporter des fragments, tellement l’aura mythique de ce personnage est importante.
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