Aujourd'hui, je partage avec vous un morceau d'histoire : un badge allemand de casquette de champ M43, découvert dans la campagne près d'Arco en Italie, par M. Luigino Morghen, membre du groupe de recherche en archéologie aérienne Trentino-Alto-Adige. Cet insigne allemand de la Seconde Guerre mondiale, avec des feuilles de chêne, était un insigne spécifique porté par les troupes Jäger (chasseur) de la Wehrmacht, en particulier sur les casquettes de champ M43.

La casquette M43 était un vêtement distinctif utilisé par les soldats allemands, en particulier par des unités spécialisées comme le Jäger, qui ont été entraînés pour des opérations d'infanterie légère et des combats dans des terrains difficiles comme les forêts, les collines et les montagnes. Ces unités étaient considérées comme des forces d'élite et étaient souvent déployées dans des rôles tactiques clés pendant le conflit.

L'insigne était constitué d'un amas de trois feuilles de chêne, symbole de force, de courage et de persévérance. Les feuilles de chêne étaient un motif commun dans l'iconographie militaire allemande, représentant les vertus guerriers, et ont été choisies pour signifier des unités d'élite.

Malheureusement, après 79 ans sous terre, cet insigne métallique, en aluminium ou zinc et connu sous le nom d'Eichenlaub (feuilles de chêne), s'est détérioré. Néanmoins, cela reste un morceau d'histoire précieux.

Un daguerréotype d'une dame inconnue a été trouvé en 2014 dans l'épave de la SS Amérique Centrale, qui se trouve à 7200 pieds sous la surface de l'eau au large des côtes de la Caroline du Sud. Elle est connue sous le nom de "Mona Lisa of the Deep". Le navire a coulé en 1857, mais il a laissé derrière lui un prix qui vaut maintenant plus de 765 millions de dollars.

Source https://vocal.media/.../the-mona-lisa-of-the-deep-the...

Le musée de la mosaïque Zeugma, dans la ville de Gaziantep, en Turquie, est le plus grand musée de mosaïque au monde, contenant 1700 m2 de mosaïques. Les mosaïques du musée sont concentrées sur Zeugma, qui aurait été fondé comme Seleucia par Seleucus I Nicator, un général dans l'armée d'Alexandre le Grand. Les trésors, y compris les mosaïques, sont restés relativement inconnus jusqu'en 2000 quand des artefacts sont apparus dans les musées et quand les projets de nouveaux barrages sur l'Euphrate signifiaient qu'une grande partie de Zeugma serait inondée. Beaucoup de mosaïques restent couvertes et des équipes de chercheurs continuent de travailler sur le projet

L’histoire des Amants de Valdaro, retrouvés en 2007 près de Mantoue, en Italie, est une des découvertes archéologiques les plus poignantes et énigmatiques du Néolithique. Ces deux squelettes, datant de près de 6000 ans, ont été retrouvés dans une position suggestive, face à face, dans une étreinte apparente, leurs bras entrelacés, comme un dernier geste d'amour éternel avant la mort. Ils incarnent une sorte de "Roméo et Juliette" néolithique, un drame amoureux qui traverse les âges et défie la notion de temps.

Les corps de ces deux jeunes adultes, un homme et une femme, ont été retrouvés dans un tombeau commun. L’absence de signes de violence suggère que leur mort pourrait avoir été naturelle, mais la façon dont ils ont été placés dans leur tombe, côte à côte et entrelacés, interpelle les archéologues. Certains pensent que leur position pourrait symboliser un acte rituel, un amour tellement puissant qu'il a défié la mort. D’autres hypothèses vont plus loin, suggérant qu’il s’agissait peut-être de personnes importantes dans leur communauté, auxquelles on a réservé cette forme particulière de sépulture en raison de leur statut ou de la force de leur relation.

La découverte des Amants de Valdaro a rapidement fait le tour du monde, captivant les médias et les chercheurs. Leur position physique a inspiré des comparaisons avec d’autres récits mythologiques et historiques, comme celui des célèbres amants romains, Roméo et Juliette. Toutefois, le lien qui unit ces deux individus va bien au-delà d’une simple histoire d’amour tragique : il soulève des questions profondes sur les rites funéraires, les croyances spirituelles et les pratiques sociales du Néolithique.

Pourquoi ces individus ont-ils été enterrés ensemble dans une posture si intime ? Quel était le rôle de l'amour ou de la mort dans cette société préhistorique ? Et comment ces amants ont-ils été perçus à leur époque, il y a plus de 6000 ans ? Les réponses à ces questions sont enfouies dans les mystères de l’histoire humaine, mais l’histoire de ces amants maudits continue de fasciner et d’émouvoir, nous rappelant que l’amour, même dans sa forme la plus tragique, est un sentiment intemporel qui traverse les siècles.

Les Amants de Valdaro sont aujourd'hui exposés au musée de Mantoue, et leur histoire continue de nourrir l’imaginaire collectif. Leur étreinte, capturée dans la pierre du temps, incarne à la fois la beauté et la douleur de l’amour, un amour qui, même après des millénaires, reste éternel.

Cette jeune fille de 15 ans, qui a vécu sous l'empire Inca, a été sacrifiée aux dieux il y a 500 ans. Sa remarquable préservation est attribuée au fait qu'elle a été gelée alors qu'elle était en état de sommeil et maintenue dans un environnement sec et froid à une altitude de plus de 6000 mètres pendant des siècles. Découverte en 1999 près du sommet du volcan Llullaillaco dans le nord-ouest de l'Argentine, elle représente une découverte archéologique révolutionnaire, connue pour être l'une des momies les plus bien préservées jamais découverte.