l'Empire Romain
- Par frederique Roustant
- Le 07/08/2024
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Tout d'abord il faut vous dire que notre vie a été qualifié par vos historiens comme une légende..
L'Antiquité commence avec la naissance de l'écriture vers 3500 av. J.-C. et se termine en 476 avec la chute de l'Empire romain. C'est dans cette période que la civilisation mésopotamienne se développe dans la région du Croissant fertile (4e millénaire av. J.-C.). Aussi, c'est durant l'Antiquité que la cité-État d'Athènes expérimente une première forme de démocratie, au 5e siècle av. J.-C. C'est également pendant cette période que la ville de Rome va naître et que la civilisation romaine va connaître un développement extraordinaire pour former l'un des empires les plus puissants de l'histoire : l'Empire romain..Pour comprendre la fondation légendaire de Rome, il faut remonter à la guerre de Troie et à Énée, héros troyen qui subit sept ans de pérégrinations.Avec mon frère Rémus nous avons été abondonnés encore bébé, c'est aussi extraordinaire que cela puisse vous paraître c'est une louve qui nous a sauvé.Elle nous a protégé et nous a allaité jusqu'a l'arrivée d'un berger qui nous a adopté. À l’âge adulte, avec mon frère nous avons décidè de fonder notre ville (753 av. J.-C.) en fusionnant les quelques villages de la vallée du Tibre. Qui allait contrôler la ville ? une violente dispute eclata.J'avais autant le droit que mon frére de reigner n'est ce pas?....... puis l'irréparable est arrivé Je tue mon frére et mon nom devient celui de la ville de Rome.
Aujourd'hui 23 Juin
Des Dieux et des Hommes à Ostie .Port de Rome ( IIIe s. av JC-Ve S aprés JC)
Situé au sud de l’embouchure du Tibre, le port de Rome, Ostie, constitue un terrain exceptionnel pour étudier les cultes et les dieux honorés dans une cité antique (fig. 1). Les fouilles ont en effet exhumé près de deux tiers de la superficie de la ville, mettant au jour des centaines d’inscriptions liées de près ou de loin à la religion, ainsi que des dizaines de lieux de culte, depuis les grands temples dominant le forum jusqu’aux petites chapelles lovées dans des entrepôts. La quantité et la qualité de la documentation archéologique et épigraphique font ainsi d’Ostie un observatoire privilégié, permettant d’étudier les interactions qu’entretiennent hommes et dieux dans la cité, depuis sa fondation à la fin du IVe s. av. J.-C.
jusqu’aux dernières attestations de cultes polythéistes à la fin du V e s. Port militaire sous la République, Ostie revêt également, dès le IIe s. av. J.-C. un rôle fondamental dans l’approvisionnement de la capitale – il s’agit de sa fonction annonaire*. Cependant, la configuration naturelle du port établi à l’embouchure du Tibre se révèle de moins en moins adaptée au trafic, toujours plus dense, lié à l’approvisionnement de Rome : le fleuve s’ensable régulièrement ; les bateaux les plus grands ne peuvent s’engager dans le port ; leurs marchandises doivent être transbordées dans de plus petites embarcations pour le rejoindre. Un nouveau port est donc créé par l’empereur Claude (41-54), au nord du Tibre. Simplement dénommé Portus, Port d’Ostie ou Port d’Auguste (c’est-à-dire Claude), il dépend administrativement d’Ostie.
Le Port est agrandi au début du IIe s. par Trajan (98-117), qui le dote d’un large bassin hexagonal où les bateaux peuvent désormais accoster en toute sécurité. Ports de Rome où transite l’approvisionnement destiné à la capitale, Ostie et Portus constituent dès lors une sorte de microcosme du macrocosme que représente l’Empire : y vivent, transitent et cohabitent des hommes et des dieux qui, les uns comme les autres, peuvent être romains ou étrangers, naturalisés ou non. Pendant longtemps, les dieux et les cultes de Rome et des cités occidentales de l’Empire ont été étudiés sur la base de la tripartition moderne entre cultes romains traditionnels, culte impérial et religions orientales : tel est aussi le cas des synthèses, y compris récentes, consacrées aux cultes et sanctuaires d’Ostie ou Portus 1 . Une telle division est cependant tributaire d’un état de la recherche qu’il convient de dépasser et qui ne peut plus servir de cadre à une enquête sur les cultes pratiqués au sein d’une cité
De plus, elle ne correspond pas à la perception qu’avaient les Romains de leurs cultes – ils ne parlent ni de religions orientales ni de culte impérial elle ne coïncide pas davantage avec les définitions juridiques qu’ils en ont proposées. Celles-ci distinguent d’une part les cultes publics des cultes privés et d’autre part les cultes ancestraux des cultes étrangers. Un culte public est célébré au nom de la cité et à ses frais, dans un espace sacré, c’est-à-dire dans un lieu considéré comme appartenant à la divinité, lieu qui lui a été dédié par un magistrat* ou par un représentant de la cité .
Un culte privé est en revanche célébré par un individu ou une communauté privée, qu’il s’agisse d’une association ou d’une famille. Les lieux de culte privé ne font pas l’objet d’une consécration publique et ne sont donc pas, selon le droit romain, sacrés. Ils sont généralement implantés sur des terrains privés mais peuvent éventuellement prendre place sur un terrain public, voire au sein d’un sanctuaire public, pour peu que l’autorité ait accordé son autorisation. Précisons donc bien que « privé » est à comprendre ici dans son acception juridique, comme étant l’opposé de « public-appartenant à l’État ». La dimension « privée » n’exclut donc absolument pas Dieux_et_Hommes_Ostie_U9_19305 - 9.12.2019 - 10:03 - page 10 10 un caractère collectif ou une certaine visibilité du culte pratiqué. Outre cette distinction entre cultes publics et privés, les Romains pensent également leurs cultes en termes d’ancestralité ou d’extranéité.
Cette division ne recouvre pas exactement la première : un culte d’origine étrangère peut avoir été adopté publiquement par l’État (Esculape ou la Mère des dieux par exemple) ; un dieu ancestral peut faire l’objet d’un culte domestique ou associatif, sans appartenir aux cultes publics (Silvanus par exemple). Chaque cité reste responsable du choix de ses dieux publics ; toutes n’ont donc pas adopté en même temps les mêmes dieux 4 . Les divinités égyptiennes Isis et Sérapis semblent être entrées officiellement dans le panthéon de cités campaniennes comme Pouzzoles ou Pompéi dès la fin du IIe s. av. J.-C. mais ne seront pas reconnues publiquement par Rome avant Vespasien, en 69 apr. J.-C. Une fois adoptés par les Romains, les cultes étrangers ont fait l’objet d’une appropriation, d’une adaptation, voire d’une réélaboration, tout en continuant à revêtir des aspects étrangers, voire exotiques – ou du moins perçus comme tels. Ils ont cependant rapidement fait partie du paysage religieux de Rome et des cités du monde occidental......
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Dieux et hommes à Ostie, port de Rome (IIIe s. av. J.-C.-Ve s. apr. JC), Paris, CNRS Editions, 2020, 296 p. (https://www.cnrseditions.fr/catalogue/histoire/dieux-et-hommes-a-ostie/)
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