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le siège de Paris par les Vikings

 

Résultat de recherche d'images pour "joelle delacroix LE Siège de Paris par les Vikings,"photo Joëlle Delacroix

 

Novembre 885, une flotte impressionnante de drakkars s'engage sur la Seine. Le comte de Paris et l'évêque de la ville leur refuse le passage : commence alors le siège de Paris. Porgils, jeune Danois fait prisonnier durant les affrontements, est confronté au choix de retourner parmis les siens ou devenir un membre de l'entourage du comte. A travers le destin romancé du jeune homme, cette saga historique fait renaître une période méconnue de l'histoire de France, celle des derniers Carolingiens.

 

Le Siège de Paris par les Vikings
Le soleil se levait à peine. Sur la rive du fleuve, Sigfriđr rassemblait ses hommes pour les former en trois bataillons. Depuis le Grand Pont Fortifié, Eudes considéra la multitude des Danois et se signa. 
« Dieu nous garde ! » dit Robert à ses côtés.
Eudes approuva. Il était las déjà et, malgré l’épais manteau de fourrure jeté sur ses épaules, il était transi. Il avait veillé toute la nuit aux côtés de Gauzlin à épier les allées et venues dans le camp des Danois, à organiser également les derniers éléments de la défense de la ville. 
La voix de Sigfriđr tonna brusquement pour haranguer une dernière fois ses hommes. Un hurlement sauvage y répondit tandis que chaque guerrier danois élevait son bouclier et le frappait de son épée. Le cœur d’Eudes se mit à battre à tout rompre ; il leva un regard désespéré sur le palais et la porte close de la ville, puis sur le pont où ses hommes prêts à se battre, groupés autour des catapultes et des balistes, murmuraient une dernière prière pour se recommander à Dieu.
« Saint Germain, sois-nous favorable ! »
Les Danois s’ébranlèrent dans un hurlement. Dans le même temps, leurs catapultes se déclenchèrent, propulsant une nuée de pierres sur le pont.
Oleg le Varègue
J’entends mes ancêtres qui m’appellent. Ma vie, petit à petit, s’enfuit. Bientôt, la fière Valkyrie viendra me chercher, pour que je m’asseye au cœur de la Valhöll. J’irai me fondre dans le royaume de Zmeï.
Ironie, comme le mage l’a dit, c’est toi, mon fidèle coursier, qui m’a tué ! Serpent maudit, caché dans la dépouille de mon compagnon ! Fougueuse monture, à la robe plus noire que l’ébène, tu étais là, toujours, aussi rapide que Sleipnir, présente dans toutes les batailles, dans toutes les courses ; c’est avec toi que j’ai bâti ce royaume des Rus qui s’étend de Ladoga jusqu’à Kiev en passant par Novgorod. 
Te souviens-tu de notre première rencontre ? C’est pour fêter mon quinzième hiver que mon oncle t’a mené à moi. Tu étais beau, fougueux, les crins balayés par le vent, piaffant dans la neige irisée de soleil. Nous nous sommes plu tout de suite. Car nous sommes tous deux de la race des guerriers, des conquérants, de vrais bogatyrs ! Je pense à mes ancêtres, originaires des lointains pays du Nord, qui partout ont porté leurs conquêtes, aussi bien dans le pays des Francs, des Saxons, des Grecs, des Khazars et aussi des Sarrazins, à bord de leurs fiers bateaux aux voiles colorées et aux têtes de proues fantastiques. Moi-même, j’ai vu le jour dans ces pays lointains. Lorsque ma mère, la belle Marfa, m’a enfanté, la terre a tremblé, la mer s’est agit

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